Rosalie Mercier – Miss Universe Canada 2020 National Finalist
«Ce que j’aime le plus faire, c’est apprendre ! J’ai déjà en main un baccalauréat en gestion internationale et j’étudie présentement la psychologie. Je suis passionnée de l’humain dans toutes ses facettes…»
«Je crois que la voix que nous donne ce genre de concours nous permet de mettre de l’avant des causes qui nous tiennent à cœur. Dans mon cas, il s’agit de la cause de l’éducation des enfants en lien avec SOS Children’s villages.»
«Je crois qu’il est aussi important de rester fidèle à soi et de déterminer ce qui nous rend unique pour être en mesure d’être reconnu pour cette unicité.»
«Pour les jeunes qui lisent ces lignes, je vous en prie, faites-vous confiance lorsque vous portez des actions avec votre coeur vous êtes sans doute sur la bonne voie !»
«…entourez-vous des meilleures personnes, se sont-elles qui vous permettront de vous dépasser et de croire en vos rêves. Allez-y, foncez ! On regrette souvent davantage ce que nous n’avons pas fait que ce que nous avons fait !»
C’est une femme naturelle et solidaire, avec une personnalité et une énergie incroyables, c’est une femme avec de nombreux objectifs.
C’est une femme qui illumine n’importe quel endroit de sa présence.
C’est un honneur de présenter de Québec – Canada à Rosalie Mercier, Baccalauréat en gestion internationale, future psychologue, Duchesse du Carnaval de Québec, Finaliste de Miss Univers Canada 2020.
Rosalie accepte une entrevue exclusive et est ma première invitée en français.
Bienvenue Rosalie Mercier !!!
1/Vous êtes de nationalité Canadienne c est bien cela ? Racontez nousdes choses de votre pays et de votre culture ? Qu est-ce qui vous plaît, vos loisirs, tout ce qui vous rend heureuse.Je suis effectivement de nationalité canadienne et plus précisément, québécoise.
Ce n’est pas connu partout à l’international, mais le Québec est une ancienne colonie française et on y parle toujours majoritairement le français aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle ma langue maternelle est le français! Ma culture est un mélange unique entre les racines françaises, les racines anglaises et aussi les racines des premières nations qui vivaient ici avant les grandes explorations. Nous sommes reconnus comme étant un peuple accueillant, chaleureux et courtois. Nous vivons dans un climat bien différent de celui de l’Amérique latine. En effet, les températures varient entre -40°C l’hiver et 35°C l’été. Les températures froides nous permettent de pratiquer différents sports d’hiver tels que le ski, le patin et la luge. Les grands espaces et la nature couvre une grande partie de notre territoire. On retrouve une multitude de plans d’eau qui contribuent à la beauté de notre pays.
Je crois que les personnalités québécoises les plus connues en ce moment sont Céline Dion (chanteuse), Georges St-Pierre (combattant MMA) et Guy Laliberté (fondateur du Cirque du Soleil). Grâce au mélange de cultures qui constitue nos racines, notre humour est également reconnu à l’échelle nationale. Nous avons un bon sens de la fête et des affaires étant très créatifs!
Parlons maintenant de la nourriture ! Connaissez-vous la poutine ? Il s’agit d’un plat de patates frites bien chaudes, d’une sauce brune délicieuse et d’un fromage en grains que je n’ai jamais pu retrouver à l’étranger. Nous avons également le plat qui se nomme « pâté chinois » qui est un étagé de bœuf haché mangé à de l’oignon, de mais en crème et de patates pilées ! L’origine de son nom demeure toujours ambiguë, mais certains croient que cela avait été créé pour nourrir les asiatiques qui étaient venus bâtir les chemins de fer ici à l’époque. Finalement, un dessert qui tient ses origines de la crise économique des années 30, le « pouding au chômeur » est un gâteau blanc avec une sauce crémeuse au sirop d’érable.
Ce que j’aime le plus faire, c’est apprendre ! J’ai déjà en main un baccalauréat en gestion internationale et j’étudie présentement la psychologie. Je suis passionnée de l’humain dans toutes ses facettes. J’aime lire des fictions ou des livres de développement personnel. J’adore passer du temps en famille et je suis très proche de mon frère et mes parents. Je suis également proche de ma tante et de ma grand-mère que je visite régulièrement. J’aime concevoir des projets à valeur ajoutée dans ma communauté et cuisiner de bons plats pour mes proches. Finalement, j’aime le Pilates, le yoga et la méditation.
2/ Finaliste du concours Miss Monde pour le Canada 2020 ! Quels sont les raisons qui vous orientent et vous font décider de participer à des concours de beauté et de faire du mannequinat un peu partout dans les passerelles du monde ?
À un très jeune âge je me suis intéressée à la photo et au mannequinat. Toutefois, lorsque j’ai visité des agences, le fait que je mesure 4’11» (1m 49cms) a fait en sorte que je n’ai pas pu aller de l’avant dans le domaine professionnel, donc j’ai continué en faisant des photos pour des photographes amateurs. En vieillissant, j’ai compris que la beauté est un état d’être intérieur et mes raisons pour compétitionner à un concours tel que Miss Unvierse Canada vont bien au-delà de l’aspect physique. Dans le passé, j’ai été Duchesse du Carnaval de Québec dans ma ville où je représentais ma région, je faisais des apparitions médiatiques et je défendais une cause. Ce sont ces éléments qui m’ont attirée envers le concours de Miss Universe Canada. Je crois que la voix que nous donne ce genre de concours nous permet de mettre de l’avant des causes qui nous tiennent à cœur. Dans mon cas, il s’agit de la cause de l’éducation des enfants en lien avec SOS Children’s villages.
3/Comment vous faites pour organiser votre vie ? Est-il facile de combiné votre vie de femme d affaires internationale avec votre candidature aux concours de beauté ?
Il s’agit effectivement d’un défi ! Cela dit, j’ai la chance d’avoir un employeur qui me soutient et me permet de me développer au-delà de mon travail ce que j’apprécie énormément. J’organise ma vie en faisant quelques actions quotidiennes en préparation pour le concours et j’essaie toujours de maximiser mon temps dans mes actions.
4/ Comment vous faites pour gérer les critiques maintenant que vous êtes reconnue et que vous êtes influencer ? Quels sont les moyens que vous utilisez le plus pour communiquer avec vos followers. Par quel média le faite vous et est-ce que vous avez un média préféré parmi tous ceux qui existent ?
J’ai comme mentalité que ceux qui ne font rien sont les seuls à ne pas recevoir de critique. Personnellement, je crois qu’il y a deux genres de critiques. La première est une critique constructive qui me permet de me dépasser et d’évoluer comme individu. La seconde, tant qu’à elle, est une critique que j’appelle « vide ». C’est à dire une critique qui peut être méchante ou de mauvais goût et qui ne me permet pas de m’améliorer. Ces dernières ne me dérangent pas, car je n’en prends pas compte. Il est certain qu’il faut développer une bonne confiance en soi lorsque l’on souhaite devenir un personnage public, car il arrive que les gens essaient de nous diminuer. Cela dit, il ne faut pas s’en faire, les gens qui réussissent bien sont souvent les plus critiqués.
J’utilise Facebook et Instagram. J’utilise personnellement Facebook pour communiquer les messages importants en lien avec la compétition et mon Instagram est plus pour montrer à mon auditoire qui je suis au-delà de la «pageant girl ». En somme, j’aime les deux médias sociaux, mais pour des raisons différentes.
5/ Qu est-ce qui vous caractérise comme personne et comme mannequin ?
Je suis une personne spirituelle aux valeurs profondes. Tous les projets que je fais sont réalisés en alignement avec ses valeurs et avec mon amour. Je suis une femme naturelle et je crois que cela transparaît dans mes photos et apparitions médiatiques. Je souhaite le laisser transparaître sur scène également.
6/ Quels sont pour vous les critères qui font qu une personne puisse avoir du succès dans la vie et ici particulièrement les critères du succès dans le monde de la mode et des passerelles ?
Pour moi, pour avoir du succès, il ne faut pas avoir peur de se salir les mains et de passer à l’action. Il s’agit également d’un critère important en ce qui attrait au leadership. Je crois qu’il faut être en mesure de visualiser son objectif et de faire autant d’actions quotidiennes possibles pour être en alignement avec celui-ci. Dans le monde de la mode c’est la même chose, il faut savoir se dépasser et se pratiquer chaque jour. Je crois qu’il est aussi important de rester fidèle à soi et de déterminer ce qui nous rend unique pour être en mesure d’être reconnu pour cette unicité.
7/ Racontez nous un peu comment s est passé votre premier shooting et dites nous quels sont les souvenirs que vous gardez de votre premier concours de beauté ? Est-ce que vous étiez tranquille, ou plutôt stressée… quelles étaient vos sensations ?
Mon premier shooting c’était vraiment déroulé, car je me suis toujours sentie très à l’aise devant la caméra. Je me souviens tout de même qu’il s’agissait d’une journée où il y avait beaucoup de vent et nous étions à l’extérieur. Par conséquent, mes cheveux tombaient toujours dans mon visage. J’en garde de bons souvenirs.
Pour les concours de beauté, je n’ai pas fait de concours de pageant avant Miss Universe Canada. Par contre, le concours des Duchesses du Carnaval de Québec est un peu similaire. J’avais 18 ans lors de ce concours et j’étais assez nerveuse. Contrairement à aujourd’hui, je me connaissais encore peu comme femme et j’étais très sensible aux critiques. Pour les jeunes qui lisent ces lignes, je vous en prie, faites-vous confiance lorsque vous portez des actions avec votre coeur vous êtes sans doute sur la bonne voie !
8/ Dans un avenir proche ou peut être plus tardivement, est-ce que vous aimeriez intégrer le monde des médias audiovisuels ( des émissions de TV, émission radios, réality show…) ou peut être même vous orienter vers d autres voies comme le cinéma ou le théâtre ?
Je suis vraiment ouvertes aux diverses sphères dans le domaine du divertissement. J’ai toujours été à l’aise sur scène, devant la caméra ou derrière un micro. Je crois que je dois demeurer ouverte aux opportunités qui s’offrent à moi! Mon but dans la vie est de créer un impact chez les gens.
9/ Que pensez vous des médias tels que Facebook, Instagram, Twitter… donnez nous votre point de vue sur ces nouvelles technologies ?
Je crois qu’il s’agit de bons outils tant qu’ils sont bien utilisés. De nos jours, plusieurs jeunes développent des addictions et ici au Canada, 1 jeune sur 2 crois avoir une dépendance aux réseaux sociaux. Par conséquent, il faut les éduquer à un usage sain et au sens critique afin qu’ils puissent déterminer la validité de ce qu’ils voient sur ces réseaux. Ceci étant dit, je crois qu’il s’agit de moyens de communication extraordinaires permettant de créer des liens avec des gens partout dans le monde. Ainsi, j’espère que les jeunes seront plus ouverts d’esprit et plus inclusifs envers la diversité des gens qui les entourent.
10/ Quels conseils vous donneriez aux jeunes qui souhaitent s engager dans un projet tout comme vous et qui malheureusement n osent pas franchir le premier pas car ils n ont pas le soutient familial ou amical suffisant ?
Que faire lorsque la famille ou autre ( professeurs, collègues, amis…) essayent de vous persuader que vous y arriverez pas.
Je lui dirais que dans les meilleures familles et avec les meilleurs amis, il arrive tout de même des remises en question lorsque l’on veut poser des actions qui sortent de l’ordinaire. Avec l’expérience, je me suis rendue compte qu’il faut être en mesure d’exprimer aux autres pourquoi faire ce projet est important pour nous et rassurer notre entourage. Souvent, les gens qui ne nous supportent pas sont ceux qui ne seraient pas en mesure de réaliser ce projet eux-mêmes. En bref, il ne faut pas laisser l’insécurité ou le manque de confiance des autres dépeindre sur nos propres objectifs. Aux jeunes, je leur dis de croire en leurs rêves, de ne jamais baisser les bras et de démontrer comment ce projet vous rend heureux envers vos proches. Le positif attire le positif et parfois il faut faire preuve de patience avant de recevoir la reconnaissance que nous aimerions. Je crois aussi qu’il faut choisir la première personne à qui nous parlons de ce projet. Il doit s’agir d’une personne ouverte et qui saura offrir le support nécessaire pour mener le projet à terme. Finalement, entourez-vous des meilleures personnes, se sont-elles qui vous permettront de vous dépasser et de croire en vos rêves. Allez-y, foncez ! On regrette souvent davantage ce que nous n’avons pas fait que ce que nous avons fait !
11/ Donnez nous votre point de vue sur le féminisme et le droit des femmes. Est-ce qu il y a eu une évolution vers une égalité entre hommes et femmes ou il y a encore beaucoup de travail à faire.
Je crois personnellement que d’un point de vue institutionnel, ici au Québec, nous avons maintenant les mêmes droits que les hommes. Cela dit, d’un point de vue social il y aura toujours du travail à faire. En mon sens, le féminisme sur le point de vue social ne doit pas tenter d’être égal à l’homme. En effet, la femme doit s’épanouir comme femme et l’homme doit s’épanouir comme homme. En tentant d’être comme l’homme, je crois que la femme perd dans sa propre nature et met ainsi l’homme sur un piédestal. Pour moi, le féminisme est la liberté de choisir ce que tu fais avec ta vie sans être jugée ou humiliée. En ce sens, je crois qu’il reste du travail à faire et ce, même entre femme. Je crois que si entre femme nous sommes solidaires et acceptons les croyances et choix des autres femmes, cela sera d’autant plus facile pour les hommes à accepter. Lorsque la femme utilise sa force de femme cela ne la rend pas revendicatrice et je crois qu’elle est encore plus écoutée par le sexe opposé. Finalement, je crois que qu’il reste beaucoup de travail à faire pour les droits des femmes dans certains pays. Les femmes des pays où les droits sont les mêmes que les hommes se doivent de supporter les autres femmes internationalement et d’accepter les choix sociaux des femmes de leur pays.
12/ Donnez nous le motif, la raison, le secret qui vous pousse à continuer votre activité et qui sûrement vous motive jour après jour.
Ce qui me pousse au quotidien à me dépasser c’est mon amour pour ce que je fais, je suis quelqu’un de passionnée! De plus, ma recherche à avoir un impact pour les autres me motivent lorsque je ne suis pas capable de le faire pour moi-même. Je pense à ma cause SOS children’s villages et cela m’aide à me dépasser.
13/ Votre profession vous a permis de voyager, est-ce que ça vous plait de voyager ? Quels sont les pays que vous avez visité et quels sont ceux que vous aimeriez voir ou revoir à l occasion ?
J’adore voyager et voir comment les gens vivent à l’étranger. Comprendre les différentes cultures et leur fonctionnement fait partie de mes passions. J’ai visité le Honduras, les États-Unis, le Maroc, la France, l’Espagne, la Pologne, la Croatie et l’Italie. J’aimerais retourner au Maroc pour faire visiter le pays à ma mère, je crois qu’elle adorerait et je rêve d’aller en Inde pour apprendre l’Ayurveda.
14/ Jouons au ping-pong… je vous propose une liste de mots et vous devez répondre la première chose qui vous passe par la tête !
Mariage…rêve!
Avortement…liberté!
Film préféré ou film détesté…favoris : Mange prie Aime
Danser…baladi !
Chanson préférée ou détestée…favorite: Mi Gina
Politique…démocratie!
Machisme…plaisanterie!
Nourriture (plat préféré ou détesté)…Favoris : le chili végétarien de ma mère!
Caractère…doux !
Votre degré de folie…subtile!
Grand amour…chocolat!
15/ je veux amplement vous remercier pour ce temps que vous nous avez consacré
Gracias a usted Jaime
Entrevue réalisé par Jaime William Mostacero Baca avec Rosalie Mercier – Canada
Entrevue en française – Lara Llamazares (traduction en français)
Contact: Instagram – e-mail
Entrevue autorisée par écrit par Instagram – e-mail: Rosalie Mercier – Perumira – Jaime William
Tous droits réservés au nom de Rosalie Mercier – Perumira – Jaime William